Interview Jacques Basset Entraineur des 3/4 Espoirs
Interview Jacques Basset Entraineur des 3/4 Espoirs
- Quel est le bilan après la fin de la phase aller ?
Pas très bon forcément même si on sait pourquoi. Aucune victoire à l’extérieur et 2 défaites à la maison.
- Quel est l’objectif de fin de saison ?
On peut encore accrocher la qualification donc essayer de d’atteindre la 4ème place même si ce sera difficile, il ne faut pas qu’on reste au niveau où l’on est aujourd’hui, il faut qu’on monte de niveau ça s’est sûr. Il nous faut pas de blessures mais ce sera difficile car on a pris du retard, il nous manque au moins une victoire pour prétendre.
- Quelles sont les points à travailler pour permettre à l’équipe de passer un cap ?
Le principal point c’est cet équilibre qu’il y a entre engagement et discipline. L’engagement est indispensable car le rugby est un sport de combat, on y est très attaché parce que c’est les valeurs et l’ADN du club mais le problème c’est que trop d’engagement, ça tombe dans l’indiscipline et au niveau où on joue quand on prend trop de pénalité c’est impossible de gagner un match.
- Quelle a été le meilleur match de l’équipe ? Pourquoi ?
J’aurai du mal à en sortir un mais peut-être le match à Agen, même si on le perd. Ils avaient une équipe très vieille puisque la grosse différence qui est faite aujourd’hui c’est ça. Souvent les équipes espoirs qui sont âgés, comme nous l’année dernière, ont plus de faciliter et il se trouve que toutes équipes sont plus âgés que nous sauf le Stade Toulousain qui est une exception. Et à Agen on a vraiment senti que le match a basculé à cause de ça, on fait un bon match mais sur la fin ça bascule et malheureusement on ne ramène rien même pas un point défensif, ça aurait mérité de ramener un point de bonus défensif.
- Deux matchs relevés attendent l’équipe pour le retour en championnat, quelles sont les objectifs pour ces matchs-là ?
On est plus sur la performance parce que ce sont deux grosses équipes dans le poule, ces deux matchs vont nous orienter pour la fin de saison. Si on les réussit on peut prétendre à cette fameuse qualification et si on passe à travers, en terme de jeu pas en terme de résultat. Si on est pas invité sur les deux c’est qu’on est pas invité on en parle plus mais si on rivalise pourquoi pas espérer autre chose. Ce serait bien parce qu’il y a aussi une question de confiance, quand on gagne moins de matchs on manque de confiance ce qui nous fait peut-être perdre des matchs ou les faire basculer.
- Les objectifs ont été revus à la baisse par rapport au début de saison, comment avez-vous vécu ce changement ?
A la baisse non, parce que quand on démarre un championnat on joue toujours la qualifications et là on la joue encore même si ce sera compliqué mais rien n’est impossible. Ce qui est sûr si on veut comparer à la saison dernière, il n’y a pas débat mais ça on le savait en juillet. On a fait monter 14 crabos donc 14 jeunes joueurs même s’il y a des joueurs très bons. J’avais peur d’une chose et on y est tombé en plein dedans dès le début de la saison, c’est le niveau des entraiment, le niveau il a chuté forcément parce que la proportion de jeunes est trop importante. Après il y a un début de saison très compliqué complètement biaisée par les 3 groupes : ceux qui faisaient le 7, ceux qui étaient avec les pros et ceux qui sont restés avec les espoirs. La cohésion a donc été plus compliqué cette année, plus que les autres années